Feuille de choux juin 2010
Actualité - 17/06/2010
Un jardin extraordinaire
C’est dans la chaleur accablante d’un samedi après midi de juin, dans les faubourgs de La Varenne, que cinq amapiens buveurs de tisanes, ont retrouvé
Leila pour une visite guidée et richement commentée de son jardin de plantes aromatiques et médicinales.
Sur les 300 m2 cohabitent harmonieusement une trentaine de variétés de toutes les couleurs, au nom plus ou moins familier : le thym, la verveine, le basilic, la sauge, la menthe, l’origan (celui des pizzas), le romarin, la camomille (pompon et matricaire), la mélisse citronnée, le fenouil (ou aneth), le bleuet, le coquelicot, le cassis, le souci, l’eschscholzia, la guimauve, la grande aunée (qui n’est pas commercialisée), la phacélie etc. Les différentes planches sont butées pour permettre un meilleur drainage du sol, mais actuellement c’est la sécheresse, le récupérateur d’eau de pluie situé à l’entrée du jardin est à sec et la Loire dans laquelle elle pourrait puiser est située trop loin. Leila se soumet de bonne grâce aux caprices de la météo. Pour protéger et nourrir le sol, elle utilise la consoudre de Russie, la bourrache, la bardane, l’ortie ou encore les vielles plantes sèches de l’an passé et de la paille.
La cueillette s’effectue le matin après la rosée et jusqu’à 16 h, heure d’été, soit 14 h solaire, en respectant dans la mesure du possible le calendrier lunaire.
Nous quittons l’Aireau, pour découvrir le Chapoin situé à
500 m, une zone humide, un havre de verdure et de fraîcheur au bord d’une boire. C’est là que Leila vient faire la cueillette de cynorrhon (églantier), feuilles de frêne (base de la fabrication du “thé des centenaires”), lierre terrestre (à ne pas confondre avec le lierre grimpant), mauve, ortie, bouillon blanc ou molène, plantain, sureau, ronce commune ou mûrier, aubépine, grande berce (ou berce des prés ou patte d’ours ou herbe du diable) aux vertus aphrodisiaques. C’est sur le coteau (que nous ne visiterons pas) que Leila poursuit habituellement sa cueillette notamment celle de l’achillée millefeuille
La dernière étape nous conduit dans le bourg de la Varenne où réside notre hôtesse, pour une dégustation des sirops “maison” de coquelicot, molène, menthe, sureau… accompagnée d’une savoureuse tarte aux fleurs de sureau. Puis nous sommes autorisés à pénétrer dans la pièce de la maison dédiée au séchage des plantes. Ce petit local bien isolé pour assurer une température constante, renferme un déshumidificateur pour maintenir une atmosphère sèche, une armoire de séchage constituée d’une superposition de clayettes faites de cadre en bois sur lesquelles sont tendus des filets genre moustiquaires. Pour la camomille matricaire que Leila avait récoltée le jour même, le temps de séchage sera de 48 h. Cette année, elle pense en faire 600 gr sec.
Si elle se défend d’être une botaniste chevronnée, Leila sait très bien partager ses connaissances et sa passion des plantes et donne envie d’en savoir plus sur le monde des plantes si familier et si méconnu. Pour ma part, je suis convaincue qu’à l’occasion d’une prochaine balade dans la campagne, je porterais sur les fleurs, les plantes, les arbres, un autre regard.
Roselyne
Saline sous la pluie
Visite annulée au dernier moment le samedi 29 mai. Quatre amapiens étaient néanmoins au rendez-vous. Ignorant les règles de circulation dans les salines par temps de pluie, ils se sont approchés des oeillets et ont emporté ainsi un peu d’argile sous la semelle de leurs chaussures. Encore toutes nos excuses à Bernard qui a du remodeler le chemin après notre passage.
Moral en baisse à La Riglanne
En mai, pluies + temps sec = sol béton dans lequel l’herbe ne peut pousser. La récolte de foin fut catastrophique. Si l’an dernier 40 bottes de foin ont pu être récoltées sur les 3 ha, cette année c’est seulement 10 bottes. Si la qualité est là, la quantité est nettement insuffisante pour assurer l’alimentation des bêtes. Il a donc fallu commander du foin de luzerne dans l’Eure et les Deux-Sèvres.
Amap poissons : bilan provisoire
3 distributions test sur 4 ont eu lieu. La 4e aura lieu le 24 juin aux Sorinières et sera suivie d’une réunion bilan avec les pêcheurs et le maire de l’Ile d’Yeu. Pour l’instant, satisfaction globale des expériences. Quelques aléas tels que le changement de pécheur dix jours avant la distribution pour notre site, un décalage de la distribution d’une semaine pour la distribution nord dû à une mauvaise mer. 98 colis livrés la 1ère semaine aux Sorinières, 118 colis à l’amap de l’Ile, 100 colis à Orvault jeudi dernier. Même principe partout : plusieurs amaps regroupées sur un même site, colis de 3 kgs de poisson dont 2 kgs de rougets, présence du pécheur et du maire à chaque distribution.Pour l’amap de L’Ile, j’ai eu Alain Voisin qui était satisfait des échanges avec les amapiens ; il a bien eu les 118 chèques correspondant aux colis livrés. Il ne pourra pas être présent le 24 juin au bilan, mais il transmettra son avis aux autres. Lors de la livraison, seulement une personne avait oublié de venir mais a pu nous rejoindre dans les 5 minutes une fois que nous l’avons appelée.
Claire
Agenda
Samedi 19 juin
visite du verger de Jacques Cassard à La Ville Bachelier (Vertou). Au programme :
9 h 30 : rendez-vous autour d’un café au verger : La Ville Bachelier, entrée à côté du sentier pédestre des Hauts Thébaudières et repère d’un grand merisier.
Travail au tri des fruits sur l’arbre : travail plutôt pour les adultes ou grands enfants ; prévoir une tenue de travail, des bottes et un habit de pluie.
12 h 30 pour les travailleurs et les lève-tard, pique-nique au même endroit ; chacun amène son pique-nique, Jacques essaie de voir ce qu’il peut prévoir pour
“améliorer” notre pause déjeuner… Selon notre état et notre énergie, on poursuit ou non le travail au verger puis dans l’après-midi possibilité de cueillette des fraises à acheter au poids pour ceux que ça intéresse, au rond-point du vignoble (en face de la gendarmerie en construction) ; la cueillette est ouverte au public à
partir de 16 h.
Jacques aimerait savoir si nous serons nombreux pour se préparer à nous accueillir : pouvez-vous lui indiquer si vous viendrez :
• le matin ?
• seulement au pique-nique ?
• avec des enfants et combien ?
• seulement à la cueillette des fraises ?
je vous mets son mail et vous laisse le soin de le prévenir vous-même : cassardjacques@neuf.fr
N’oubliez pas de confirmer par mel du votre présence (matin, pique nique, cueillette des fraises) à cassardjacques@neuf.fr
Lundi 28 juin
Leila assure une livraison de tisanes
C’est dans la chaleur accablante d’un samedi après midi de juin, dans les faubourgs de La Varenne, que cinq amapiens buveurs de tisanes, ont retrouvé
Leila pour une visite guidée et richement commentée de son jardin de plantes aromatiques et médicinales.
Sur les 300 m2 cohabitent harmonieusement une trentaine de variétés de toutes les couleurs, au nom plus ou moins familier : le thym, la verveine, le basilic, la sauge, la menthe, l’origan (celui des pizzas), le romarin, la camomille (pompon et matricaire), la mélisse citronnée, le fenouil (ou aneth), le bleuet, le coquelicot, le cassis, le souci, l’eschscholzia, la guimauve, la grande aunée (qui n’est pas commercialisée), la phacélie etc. Les différentes planches sont butées pour permettre un meilleur drainage du sol, mais actuellement c’est la sécheresse, le récupérateur d’eau de pluie situé à l’entrée du jardin est à sec et la Loire dans laquelle elle pourrait puiser est située trop loin. Leila se soumet de bonne grâce aux caprices de la météo. Pour protéger et nourrir le sol, elle utilise la consoudre de Russie, la bourrache, la bardane, l’ortie ou encore les vielles plantes sèches de l’an passé et de la paille.
La cueillette s’effectue le matin après la rosée et jusqu’à 16 h, heure d’été, soit 14 h solaire, en respectant dans la mesure du possible le calendrier lunaire.
Nous quittons l’Aireau, pour découvrir le Chapoin situé à
500 m, une zone humide, un havre de verdure et de fraîcheur au bord d’une boire. C’est là que Leila vient faire la cueillette de cynorrhon (églantier), feuilles de frêne (base de la fabrication du “thé des centenaires”), lierre terrestre (à ne pas confondre avec le lierre grimpant), mauve, ortie, bouillon blanc ou molène, plantain, sureau, ronce commune ou mûrier, aubépine, grande berce (ou berce des prés ou patte d’ours ou herbe du diable) aux vertus aphrodisiaques. C’est sur le coteau (que nous ne visiterons pas) que Leila poursuit habituellement sa cueillette notamment celle de l’achillée millefeuille
La dernière étape nous conduit dans le bourg de la Varenne où réside notre hôtesse, pour une dégustation des sirops “maison” de coquelicot, molène, menthe, sureau… accompagnée d’une savoureuse tarte aux fleurs de sureau. Puis nous sommes autorisés à pénétrer dans la pièce de la maison dédiée au séchage des plantes. Ce petit local bien isolé pour assurer une température constante, renferme un déshumidificateur pour maintenir une atmosphère sèche, une armoire de séchage constituée d’une superposition de clayettes faites de cadre en bois sur lesquelles sont tendus des filets genre moustiquaires. Pour la camomille matricaire que Leila avait récoltée le jour même, le temps de séchage sera de 48 h. Cette année, elle pense en faire 600 gr sec.
Si elle se défend d’être une botaniste chevronnée, Leila sait très bien partager ses connaissances et sa passion des plantes et donne envie d’en savoir plus sur le monde des plantes si familier et si méconnu. Pour ma part, je suis convaincue qu’à l’occasion d’une prochaine balade dans la campagne, je porterais sur les fleurs, les plantes, les arbres, un autre regard.
Roselyne
Saline sous la pluie
Visite annulée au dernier moment le samedi 29 mai. Quatre amapiens étaient néanmoins au rendez-vous. Ignorant les règles de circulation dans les salines par temps de pluie, ils se sont approchés des oeillets et ont emporté ainsi un peu d’argile sous la semelle de leurs chaussures. Encore toutes nos excuses à Bernard qui a du remodeler le chemin après notre passage.
Moral en baisse à La Riglanne
En mai, pluies + temps sec = sol béton dans lequel l’herbe ne peut pousser. La récolte de foin fut catastrophique. Si l’an dernier 40 bottes de foin ont pu être récoltées sur les 3 ha, cette année c’est seulement 10 bottes. Si la qualité est là, la quantité est nettement insuffisante pour assurer l’alimentation des bêtes. Il a donc fallu commander du foin de luzerne dans l’Eure et les Deux-Sèvres.
Amap poissons : bilan provisoire
3 distributions test sur 4 ont eu lieu. La 4e aura lieu le 24 juin aux Sorinières et sera suivie d’une réunion bilan avec les pêcheurs et le maire de l’Ile d’Yeu. Pour l’instant, satisfaction globale des expériences. Quelques aléas tels que le changement de pécheur dix jours avant la distribution pour notre site, un décalage de la distribution d’une semaine pour la distribution nord dû à une mauvaise mer. 98 colis livrés la 1ère semaine aux Sorinières, 118 colis à l’amap de l’Ile, 100 colis à Orvault jeudi dernier. Même principe partout : plusieurs amaps regroupées sur un même site, colis de 3 kgs de poisson dont 2 kgs de rougets, présence du pécheur et du maire à chaque distribution.Pour l’amap de L’Ile, j’ai eu Alain Voisin qui était satisfait des échanges avec les amapiens ; il a bien eu les 118 chèques correspondant aux colis livrés. Il ne pourra pas être présent le 24 juin au bilan, mais il transmettra son avis aux autres. Lors de la livraison, seulement une personne avait oublié de venir mais a pu nous rejoindre dans les 5 minutes une fois que nous l’avons appelée.
Claire
Agenda
Samedi 19 juin
visite du verger de Jacques Cassard à La Ville Bachelier (Vertou). Au programme :
9 h 30 : rendez-vous autour d’un café au verger : La Ville Bachelier, entrée à côté du sentier pédestre des Hauts Thébaudières et repère d’un grand merisier.
Travail au tri des fruits sur l’arbre : travail plutôt pour les adultes ou grands enfants ; prévoir une tenue de travail, des bottes et un habit de pluie.
12 h 30 pour les travailleurs et les lève-tard, pique-nique au même endroit ; chacun amène son pique-nique, Jacques essaie de voir ce qu’il peut prévoir pour
“améliorer” notre pause déjeuner… Selon notre état et notre énergie, on poursuit ou non le travail au verger puis dans l’après-midi possibilité de cueillette des fraises à acheter au poids pour ceux que ça intéresse, au rond-point du vignoble (en face de la gendarmerie en construction) ; la cueillette est ouverte au public à
partir de 16 h.
Jacques aimerait savoir si nous serons nombreux pour se préparer à nous accueillir : pouvez-vous lui indiquer si vous viendrez :
• le matin ?
• seulement au pique-nique ?
• avec des enfants et combien ?
• seulement à la cueillette des fraises ?
je vous mets son mail et vous laisse le soin de le prévenir vous-même : cassardjacques@neuf.fr
N’oubliez pas de confirmer par mel du votre présence (matin, pique nique, cueillette des fraises) à cassardjacques@neuf.fr
Lundi 28 juin
Leila assure une livraison de tisanes